Que veut vendre ICADE exactement ?
Qu'un bailleur veuille soumettre à la vente son patrimoine, nous pourrions presque dire que c'est son droit le plus légitime. Mais que l'on ne s'y trompe pas, n'importe quel acheteur potentiel a un droit de regard sur ce qu'il souhaite acquérir. Alors, que propose-t-on exactement au 7 Rue Jean Macé ? Jugez-en par vous-mêmes...
Ce mur, venu condamner une des deux portes d'accès au bâtiment, a été bâti, selon les représentants d'ICADE, pour empêcher le "squatt" de "jeunes" dans le hall...
Pourtant, pendant plusieurs mois, l'interphone était hors service et la porte principale ouverte 24h/24 !
Que dire de la porte donnant accès au local poubelle, ouverte à tous avec le risque de voir les poubelles en question incendiées ? De quelle sécurité nous parle-t-on ?
Remarquez, au 5 Rue Jean Macé, bâtiment appartenant aussi à ICADE et identique au 7, on ne fait pas mieux dans la démagogie du tout-sécuritaire :
Ici, une des vitres de la porte d'accès est carrément cassée depuis des mois. Vous pouvez vous faufiler à l'intérieur sans problème ou simplement passer votre bras entier pour appuyer sur le bouton et ouvrir la grande porte !
Revenons au 7. Voilà plusieurs mois que les logements qui se vident de leurs occupants ne sont pas reproposés à la location. Alors que des familles attendent de pouvoir se loger, ICADE a choisi de tenir ses logements vacants au froid, sans que personne ne puisse s'y installer. La preuve ? Le blindage hideux des portes de ces appartements vides qui donnent l'impression d'une condamnation sans retour !
Toujours dans les zones communes, voici un bel exemple de l'entrain de ICADE a rénover ses installations : l'humidité traverse les murs dans les cages d'escaliers et crée des fissures qui arrivent jusque dans les appartements :
Dans les appartements justement, la sécurité est loin d'être une évidence. Un locataire a eu la présence d'esprit de laisser cette note sur sa porte :
"Merci de laisser ce bout de carton à sa place pour éviter le tremblement de la porte qui résonne dans notre appartement."
D'autres locataires sont soumis à des risques ô combien plus importants. Dans cet appartement par exemple, les grandes portes de placards qui se situent dans le hall et le couloir, ne tiennent plus sur les rails et menacent de tomber, qui sait, peut-être sur un des occupants.
Ce mur, venu condamner une des deux portes d'accès au bâtiment, a été bâti, selon les représentants d'ICADE, pour empêcher le "squatt" de "jeunes" dans le hall...
Pourtant, pendant plusieurs mois, l'interphone était hors service et la porte principale ouverte 24h/24 !
Que dire de la porte donnant accès au local poubelle, ouverte à tous avec le risque de voir les poubelles en question incendiées ? De quelle sécurité nous parle-t-on ?
Remarquez, au 5 Rue Jean Macé, bâtiment appartenant aussi à ICADE et identique au 7, on ne fait pas mieux dans la démagogie du tout-sécuritaire :
Ici, une des vitres de la porte d'accès est carrément cassée depuis des mois. Vous pouvez vous faufiler à l'intérieur sans problème ou simplement passer votre bras entier pour appuyer sur le bouton et ouvrir la grande porte !Revenons au 7. Voilà plusieurs mois que les logements qui se vident de leurs occupants ne sont pas reproposés à la location. Alors que des familles attendent de pouvoir se loger, ICADE a choisi de tenir ses logements vacants au froid, sans que personne ne puisse s'y installer. La preuve ? Le blindage hideux des portes de ces appartements vides qui donnent l'impression d'une condamnation sans retour !
Toujours dans les zones communes, voici un bel exemple de l'entrain de ICADE a rénover ses installations : l'humidité traverse les murs dans les cages d'escaliers et crée des fissures qui arrivent jusque dans les appartements :
Dans les appartements justement, la sécurité est loin d'être une évidence. Un locataire a eu la présence d'esprit de laisser cette note sur sa porte :
"Merci de laisser ce bout de carton à sa place pour éviter le tremblement de la porte qui résonne dans notre appartement."
D'autres locataires sont soumis à des risques ô combien plus importants. Dans cet appartement par exemple, les grandes portes de placards qui se situent dans le hall et le couloir, ne tiennent plus sur les rails et menacent de tomber, qui sait, peut-être sur un des occupants.
D'autres encore ne savent plus comment faire pour que les installations electriques tiennent en place :
Au niveau des balcons, les paris sont lancés pour savoir lequel sera le plus rapidement rongé par l'humidité :
Bref, vous l'aurez compris, la question que se posent les locataires aujourd'hui consiste à savoir au nom de quoi ils achèteraient un bien aussi détérioré, usé à cause d'une absence totale d'entretien et de rénovation. Si ICADE a promis qu'ils changeraient les fenêtres d'une vétusté accablante (promesse qui date de 2001) et les boîtes aux lettres, qu'en est-il de tout le reste. Et pour les acquéreurs venant de l'extérieur, au nom de quoi achèteraient-ils des lots aussi peu entretenus et derrière lesquels se cachent d'autres éléments de travaux invisibles et non réalisés par ICADE. La question est en fait la suivante :
QUI PAIERA DEMAIN CE QUE ICADE A NEGLIGE HIER ?